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Au bout du fil avec les médecins-conseils de la Rega : une aide aussi discrète qu’indispensable

Quand un problème de santé survient à l'étranger, l'angoisse peut vite s'installer. C'est là qu'interviennent les médecins-conseils de la Rega. Disponibles 24h/24, ils offrent une aide médicale cruciale par téléphone, évaluent les situations et décident de la nécessité des rapatriements, apportant un soutien indispensable aux patients loin de chez eux.

Un mal de ventre en Italie, des douleurs au flanc lors d'une randonnée à vélo en Slovénie ou une otite en pleines vacances d'été : les urgences médicales ne prennent pas de vacances. Pour ses patients à l'étranger, la Rega offre une aide à distance par son numéro d’alarme +41 333 333 333. Au bout du fil, des cheffes d’opération et des médecins-conseils expérimentés prennent en charge les requêtes. En 2024, les médecins-conseils ont ainsi réalisé 1 204 consultations médicales par téléphone.

Un premier contact humain et médical

Dès qu'un appel arrive, le médecin-conseil de la Rega entame un dialogue direct avec le patient, avec ses proches ou avec son médecin traitant. L'objectif est de comprendre ce qui s'est passé en réalisant une anamnèse médicale précise. Cette étape est cruciale, car elle permet d'évaluer la gravité de la situation et d'orienter au mieux la personne en détresse. L'empathie joue un rôle central, car il faut savoir gérer la détresse des patients qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité.

Le rôle du médecin-conseil n'est pas de poser un diagnostic par téléphone. La règle d'or est claire : tout problème médical doit d'abord être évalué par un médecin sur place. Sans un examen local, il est impossible d'estimer les risques liés à un transport et d'assurer un rapatriement en toute sécurité.

Orienter, conseiller et coordonner

La première mission du médecin-conseil est donc souvent de guider le patient vers une structure de soins adéquate. Grâce à une banque de données sérieusement documentée, ils peuvent recommander un hôpital de confiance à proximité. Ce fut par exemple le cas cette année pour un adolescent souffrant d'une forte fièvre en Italie, qui avait été initialement renvoyé d'une petite clinique.

Une fois le contact établi avec les médecins locaux, le médecin-conseil de la Rega recueille toutes les informations médicales, y compris les résultats d'examens comme les scanners ou les IRM. Il peut également aider à surmonter la barrière de la langue. Sur la base de ce dossier complet, il est en mesure d'évaluer la qualité du traitement prodigué et de décider de la suite des opérations.

Parfois, être malade en vacances ne signifie pas forcément que le voyage se termine. Il est en effet préférable dans certains cas de se faire soigner sur place car des maladies de type gastro-entérite ou otite ne permettent souvent pas d’effectuer un vol.

La décision cruciale du rapatriement

Si un rapatriement s'avère nécessaire, le médecin-conseil prend une décision médicale en étroite collaboration avec le chef d'opération. Ensemble, ils déterminent si le transport est pertinent et réalisable. Le médecin décide alors de la modalité du transport. En 2024, 1 348 personnes ont ainsi été rapatriées, dont 1 029 à bord d'un avion-ambulance de la Rega.

Cette décision prend en compte le degré d'urgence médicale et la disponibilité des avions. Le médecin-conseil transmet ensuite ses instructions à la centrale d'intervention, qui se charge de l'organisation logistique du rapatriement.

Grâce à ce contact direct et personnalisé, le médecin-conseil peut rassurer un patient en lui confirmant, par exemple, qu'il est bien pris en charge pour sa fracture et qu'un rapatriement sera organisé dans les jours à venir pour une opération en Suisse. Un soutien à la fois médical et psychologique, qui fait toute la différence lorsque l'on se retrouve malade ou blessé à des milliers de kilomètres de chez soi.

Checkliste

Cette liste de contrôle vous guidera sur les premières démarches à entreprendre si vous ou un proche souffrez d'un de ces problèmes de santé courants à l'étranger. La règle d'or est toujours la même : faites-vous d'abord examiner par un médecin sur place ou allez dans une pharmacie avant toute chose.

Checklist médicale pour les voyageurs : que faire en cas de...

1. Consulter immédiatement un médecin local :

  • Les affections gastro-intestinales doivent toujours être évaluées et traitées sur place en premier lieu.
  • Ne tardez pas, surtout avec les jeunes enfants.
  • Si une première clinique vous refuse, n'hésitez pas à appeler la Rega qui pourra peut-être vous recommander un hôpital plus grand et mieux équipé.

2.  Surveiller les signes de déshydratation :

  • Soyez attentif aux symptômes comme les muqueuses sèches, l'épuisement ou l'apathie.
  • Rappelez-vous que la fièvre augmente les besoins en liquides et accélère la déshydratation.

3.  Suivre les recommandations médicales locales :

  • Des examens (échographie, analyses de sang) peuvent être nécessaires.
  • Acceptez l'hospitalisation si elle est jugée nécessaire pour recevoir des fluides par intraveineuse, des antibiotiques ou d'autres médicaments.
  • Faites confiance à l'expertise locale, notamment dans les pays où ces maladies sont fréquentes.

4.  Ne pas voyager :

  • Il est formellement déconseillé de prendre l'avion ou tout autre moyen de transport avec de la fièvre, de la diarrhée ou des vomissements. Un rapatriement ne sera souvent pas possible dans ces conditions.

5.  En cas de besoin, contacter la Rega pour un conseil :

  • Appelez la Rega pour obtenir un avis, une orientation vers un hôpital de confiance et une évaluation de votre situation médicale.

1.  Consulter impérativement un médecin sur place :

  • Même si vous suspectez un calcul rénal, il est essentiel de faire confirmer le diagnostic localement pour exclure toute complication (comme une obstruction ou une infection).
  • La Rega ne peut ni poser de diagnostic ni prescrire de traitement par téléphone.

2.  Suivre le traitement prescrit :

  • Pour un calcul non compliqué, le traitement consiste souvent à boire beaucoup, prendre des antidouleurs et attendre l'expulsion naturelle du calcul.
  • Si des complications sont détectées (ex : obstruction urinaire), une petite intervention sur place pourrait être nécessaire avant d'envisager un rapatriement.

3.  Évaluer la suite du voyage :

  • Souvent, les calculs rénaux classiques ne nécessitent pas de rapatriement. Une fois la crise passée, il est généralement possible de continuer son voyage.

1.  Faire examiner l'enfant par un médecin local :

  • C'est une étape indispensable. Le médecin doit pouvoir examiner l'intérieur de l'oreille pour poser un diagnostic correct.

2.  Suivre les instructions du médecin local :

  • Le médecin décidera si un traitement antibiotique est nécessaire ou si des anti-inflammatoires suffisent. Respectez scrupuleusement sa prescription.

3.  Ne pas prendre l'avion :

  • Il ne faut absolument pas prendre l'avion tant que l'enfant a des douleurs aux oreilles ou de la fièvre.
  • Le vol est envisageable uniquement lorsque l'inflammation a diminué et que l'enfant peut de nouveau faire l'équilibrage de la pression.
  • Ignorer cette consigne expose l'enfant à un risque de rupture du tympan.

4.  En cas de doutes, contacter la Rega pour un conseil :

  • Les médecins-conseils peuvent vous orienter vers un professionnel de santé compétent et évaluer la situation avec vous.

5.  Planifier le retour :

  • La plupart des otites se traitent bien sur place. Le retour peut souvent se faire par un vol de ligne régulier une fois l'enfant guéri, sans nécessiter de rapatriement médicalisé.

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